Les employés de Mira en ont eu plein les bras, on s'en doute bien.
Les deux «mamans» se portent bien et leur progéniture aussi, à en juger par les glapissements de joie et d'impatience que laissaient échapper les rejetons de Cosaque, hier, à la pouponnière de Sainte-Madeleine, au moment de la tétée.
Chaque année, les femelles choisies et entraînées pour devenir chiens-guides, chez Mira, donnent naissance à quelque 300 chiots.
Si l'arrivée de chaque nouvelle portée est accueillie avec joie, elle implique néanmoins que la célèbre fondation doive aussitôt trouver des familles d'accueil pour les nouveaux arrivés: «Pour chacune des naissances, il faut trouver une famille d'accueil», résume Lyne Saint-Amour, porte-parole de Mira. L'enjeu est d'autant plus grand que deux autres chiennes sont sur le point de mettre bas, cette semaine.
Chaque nouveau-né ne deviendra pas nécessairement un chien-guide. On évaluera son calme, sa résistance au stress, son obéissance... Les familles désireuses d'accueillir chez elle un chien de la fondation peuvent se manifester au 450 795-3725 (poste 264) et demander Josée Viens.
«Mais il faut être disposé à se séparer de son chien quand sera venu le temps pour lui de devenir - peut-être - chien-guide», prévient Lyne Saint-Amour.
2 000 chiens-guides
La Fondation Mira a remis près de 2 000 chiens à des personnes aveugles ou confinées à la chaise roulante, depuis 1981.
Hier après-midi, Cosaque, une labernois (croisement labrador-bouvier), était cependant loin de ces considérations, tout occupée qu'elle était à veiller à ses 10 rejetons.
Matane en faisait tout autant, loin des caméras cependant, puisqu'encore trop faible pour assumer sa nouvelle célébrité. Johanne Darveau, dont la famille héberge la chienne depuis quelques mois, se réjouissait tout de même de l'événement.
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